Quel est le bilan carbone du projet de LGV ?

Publié le 18 février 2022

Ce qui est dit :

« Concernant les émissions de gaz à effet de serre, le bilan carbone du projet de ligne à grande vitesse est positif. »

Vérifions les faits.

Le bilan carbone du grand projet ferroviaire du Sud-Ouest devient positif au bout de seulement 10 ans après la fin des travaux. Les émissions de CO2 (gaz à effet de serre qui participe au réchauffement climatique) relèvent essentiellement de la construction.

Les 2,4 millions de tonnes de tonnes équivalent CO2 pour les lignes nouvelles correspondent pour 34% aux terrassements, 40% aux ouvrages d’art (en lien avec les consommations de béton et d’acier), 13% aux équipements ferroviaires et 3% autres aménagements.

Une fois en service, les lignes à grande vitesse accélèreront le report modal vers le train : avec plus de trajets réalisés en trains à grande vitesse, il y aura moins de déplacements en avion ou sur la route. Les lignes à grande vitesse du Sud-Ouest permettront d’économiser près de 340 000 tonnes de CO2 par an.

Un report modal massif vers le train

Les lignes à grandes vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax contribueront à éviter 4,3 millions de voyages en voiture et 1 million de voyages en avion. Avec ce report modal massif, les émissions de gaz à effet de serre évitées compensent la consommation liée au chantier. Cette compensation permet au projet d’avoir un bilan positif au bout de 10 ans.

A titre de référence, le rapport Bianco intermédiaire (février 2019, consultable sur le site de l’observatoire socio-économique de LISEA) sur la LGV Sud Europe Atlantique (SEA) montre que les émissions de CO2 générées par la construction de la ligne Paris-Bordeaux sont compensées au bout de 12 ans grâce au report modal. La neutralité carbone du projet sera atteinte en 2029. En ce sens, la LGV SEA contribue aux objectifs régionaux et nationaux de réduction des gaz à effet de serre.

Un transport collectif durable

Le train émet 70 à 89 fois moins de CO2 que l’avion selon la Base Carbone de l’ADEME. Avec une émission moyenne de 2,4 g de CO2 par kilomètre et par voyageur, le train à grande vitesse est un transport collectif bien plus durable que l’avion qui émet en moyenne 172 g de CO2 par passager et par kilomètre (source : Base Carbone de l’ADEME, information sur la quantité de gaz à effet de serre émise à l’occasion d’une prestation de transport, 2018).

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