« Sur l’axe Bordeaux-Toulouse, la ligne nouvelle ne fait gagner que 6 minutes sur le temps de parcours par rapport à un réaménagement de la voie existante. »
Plusieurs scénarios ont été étudiés pour la modernisation de la ligne existante entre Bordeaux et Toulouse. Le gain de temps possible est de moins de 10 minutes, si l’on suit son tracé actuel. En comparaison, le gain de temps avec le projet de ligne nouvelle est de 49 à 56 minutes (avec arrêts intermédiaires et sans). Ce gain de temps permet de relier Paris et Toulouse en 3h10 de trajet. L’écart est donc de 45 minutes entre la création de la ligne nouvelle et la proposition de relever la vitesse sur la ligne existante, en la modernisant.
Un autre scénario de modernisation arrive à un gain de temps de 27 minutes, qui est un grand maximum, avec la réalisation de 50 km de tronçons de lignes nouvelles, ainsi que des voies supplémentaires entre Bordeaux et Langon, et entre Montauban et Toulouse. Ce qui coûterait au final aussi cher qu’une ligne nouvelle, avec un impact important en milieu très urbanisé, pour un gain de temps deux fois moindre.
C’est le résultat de l’expertise réalisée en 2015 par l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), sur l’étude « Claraco » de 2011 mandatée par des associations, à laquelle les opposants font référence.
« Sur l’axe Bordeaux-Bayonne, la ligne nouvelle ne fait gagner que 5 minutes sur le temps de parcours par rapport à un réaménagement de la voie existante. »
C’est vrai. Mais si on ne fait qu’un relèvement de vitesse à 220 km/h en modernisant la voie, on diminue la capacité de l’axe et on ne permet pas au fret ni aux trains régionaux du quotidien de se développer.
De plus, le relèvement de vitesse coûte aussi cher que la réalisation d’une ligne nouvelle de Captieux à Dax, alors qu’elle apporte moins de services :
Sans compter les difficultés et les perturbations apportées par des travaux qui devront être réalisés sous circulation des trains.
Sources : synthèse actualisée sur l’alternative modernisation des lignes existantes, SNCF Réseau/Mission GPSO, novembre 2021.
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