Train
Les bénéfices

Ce que le GPSO apporte de bénéfices

Les nouveaux liens dans les territoires

Le GPSO retrace la carte du Sud-Ouest. Il conforte les réseaux de villes distantes de 30 minutes à 1h30 les unes des autres (Toulouse, Bordeaux, Angoulême, Saintes, Poitiers, Montauban, Agen, Auch, Albi, Captieux, Cahors, Tarbes, Pau, Mont-de-Marsan, Castres, Dax...).

Il améliore et rend attrayantes certaines connexions (Toulouse-Bordeaux en 1h05 au lieu de 2h10 actuellement, Bordeaux-Dax en 0h50 au lieu de 1h10 actuellement) et crée de nouvelles dessertes ferroviaires directes aujourd’hui quasiment impossibles à faire en train : comme la liaison entre Mont-de-Marsan et Toulouse (1h15 avec la ligne nouvelle) ou la liaison entre Agen et Mont-de-Marsan (30 minutes avec la ligne nouvelle contre 1h40 en voiture actuellement). Agen se retrouvera à 0h35 de Bordeaux et de Toulouse au lieu de 1h05 aujourd'hui.

Au niveau national, dans un Grand Sud-Ouest actuellement peu desservi en ligne à grande vitesse par rapport au reste de la France, le projet est un aménagement plus juste qui implante la grande vitesse dans un triangle reliant Toulouse, Bordeaux et le Pays basque. Un trajet entre Paris et Toulouse s’effectuera en 3h10 au lieu de 4h20 actuellement. Ce temps gagné est essentiel pour concurrencer les déplacements en avion ou en voiture. Une heure sera également gagnée sur des trajets comme Bordeaux-Montpellier/Marseille ou Bordeaux-Barcelone.

Le GPSO est l’avenir des connexions en Europe

La ligne nouvelle Toulouse-Bordeaux-Dax fait partie du réseau central du Réseau Transeuropéen des Transports (RTE-T) de l’Union européenne, ainsi que du corridor prioritaire Atlantique. La réalisation de la ligne s’articule au nord avec la LGV Sud Europe Atlantique (Paris-Bordeaux) en service depuis juillet 2017.Elle est ensuite en lien avec le réseau ferroviaire de l’arc méditerranéen et le futur réseau ferré espagnol au sud, et plus particulièrement avec la Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan en Occitanie (2040) et la ligne nouvelle Vitoria-Bilbao-San Sebastian, dite « Y basque » (en travaux pour une mise en service prévisionnelle en 2028).

Le report modal doit être rapide et massif en réponse à l’urgence écologique

En proposant une alternative aux déplacements en avion et en voiture, le GPSO permettra d’économiser 340.000 tonnes équivalent CO₂ par an à la mise en service pour atteindre la neutralité vers 2042. Les économies augmenteront encore pour atteindre 550.000 tonnes équivalent CO₂ par an 20 ans plus tard. Selon les sources (e.g. Ademe ou ministère des Transports), le train émet 50 à 70 fois moins de CO₂ que l’avion. Un train à grande vitesse rempli à 80 % représente 370 trajets en voiture évités. Avec des temps de trajet réduits et une offre commerciale attractive pour tous les voyageurs, les lignes à grande vitesse changent les usages et concurrencent la voiture et l’avion sur les moyennes et longues distances.

Un impact environnemental évité, réduit ou compensé

Dès les premières étapes de sa conception, le GPSO a été conçu selon la démarche "éviter, réduire, compenser" (ERC), pour limiter au mieux les atteintes à l’environnement. Les impacts qui n’auront pu être évités ou réduits seront compensés. L’emprise des lignes à grande vitesse concerne 4 830 hectares. Grâce au travail d’évitement, les milieux naturels sensibles représentent moins de 700 hectares, et les zones humides 250 hectares. De nombreux ouvrages (pour le passage des animaux, l’écoulement des cours d’eau) assurent la continuité des corridors écologiques. La compensation environnementale intégrée au projet restaurera plus du double de ces surfaces.

La LGV génère un très fort gain de passagers sur le mode décarboné

Les prévisions lors de l’enquête publique font état d’un gain qui, à la mise en service de la ligne nouvelle Bordeaux-Toulouse-Dax, s’élèverait entre 5 et 7 millions de voyageurs par an. La majeure partie du trafic supplémentaire est issue des relations régionales : plus de 50% des gains, avec 3,5 à 4 millions, et jusqu’à plus de 6 millions de déplacements ferroviaires internes aux Régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie en 2040.
Ces chiffres doivent être mis à jour selon les conditions actuelles et prévisionnelles à moyen terme, mais ils sont probablement à revoir à la hausse.

La ligne Paris-Bordeaux est une réussite populaire

La ligne est un véritable succès. Depuis sa mise en service en 2017, la fréquentation des trains à grande vitesse est supérieure aux estimations. Plus de 3,8 millions de voyageurs utilisent les trains à grande vitesse sur ce corridor atlantique. Les prévisions de trafic sur les lignes nouvelles Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax sont de 5 à 7 millions de voyageurs supplémentaires attendus chaque année. Le profil des voyageurs est large : étudiants, actifs, touristes, familles... pour des déplacements personnels et professionnels.

La ligne à grande vitesse améliore la desserte des trains du quotidien

Lors de l’ouverture de la ligne à grande vitesse Paris-Bordeaux, la desserte des trains du quotidien a été améliorée avec + 12% de trains régionaux en Nouvelle-Aquitaine, notamment pour assurer les correspondances. En libérant de la capacité sur les lignes existantes, les lignes nouvelles Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax favorisent le développement des trains régionaux, une priorité pour les usagers au quotidien. Avec de nouveaux services ferroviaires, les lignes à grande vitesse profitent à tous les usagers du Grand Sud-Ouest.

Des RER pour l’accès aux métropoles de Toulouse et Bordeaux

Avec les Aménagements Ferroviaires au Nord de Toulouse et au Sud de Bordeaux, l’ensemble des services de proximité et les transports du quotidien seront améliorés dans ces territoires. Ils créent de nouvelles capacités, avec le passage de 2 à 3 ou 4 voies. Ils permettent de faire circuler plus de trains, notamment en heure de pointe. Le Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest permet ainsi la mise en œuvre des RER métropolitains sur les deux agglomérations.

La LGV va permettre plus de trains au quotidien pour tous

Sur les Aménagements Ferroviaires au Sud de Bordeaux - AFSB, l’objectif de desserte pour l’heure de pointe est de :

  • 4 TER périurbains Bordeaux - Beautiran/Langon desservant toutes les gares entre Langon et Bordeaux;
  • 1 TER Agen-Bordeaux, omnibus entre Agen et Marmande et desservant les principales gares entre Marmande et Bordeaux ;
  • 1 TER Marmande-Bordeaux, omnibus entre Marmande et Langon et desservant les principales gares entre Langon et Bordeaux.

Ces augmentations de la desserte visent à pouvoir répondre à l’ambition d’une desserte diamétralisée* au 1/4h des TER sur la ligne St Mariens-Langon, dans le cadre du projet de RER métropolitain. 

* se dit d’une desserte qui relie deux villes par un même train passant par la métropole – ici Bordeaux – sans changement de train. Ces dessertes diamétrales évitent des correspondances entre banlieues et dégagent d’importantes capacités dans la gare centrale.

Sur les Aménagements Ferroviaires au Nord de Toulouse - AFNT, l’objectif de desserte est constitué par :
les TER de proche banlieue qui desservent toutes les gares entre Toulouse et Castelnau-d’Estrétefonds. Les trains circulent seulement en heure de pointe (de 7h à 9h et de 16h30 à 19h30) selon un cadencement au quart d’heure. Au total, au cours de la journée, on compte 10 allers-retours (4 en heure de pointe le matin et 6 en heure de pointe le soir), soit 20 circulations par jour ;
les TER de grande banlieue qui desservent toutes les gares entre Toulouse et Montauban. Ces trains effectuent un service par heure en heure de pointe, de 7h à 9h et de 16h30 à 19h30 (5 allers-retours par jour) et un service en flanc de pointe (4 allers-retours). Au cours de la journée, on compte 9 allers-retours, soit 18 circulations ;
les TER « intervilles » qui desservent les principales gares situées entre Toulouse, Agen et Brive. Ce sont des services semi-directs qui permettent des liaisons rapides avec Toulouse. Les circulations des trains « intervilles » sont prévues à raison d’un par heure pour chaque branche aux heures de pointe : entre 7h et 9h et entre 16h et 19h. Ils ne circulent pas en dehors de ces horaires. Sur la journée, on dénombre 10 circulations « intervilles » entre Toulouse et Agen, et 10 entre Toulouse et Cahors/Brive ;
les TER « réseau de villes » qui desservent toutes les gares sur les deux axes Toulouse-Montauban-Agen et Toulouse-Montauban-Brive. Les « réseaux de villes » circulent à raison d’un train toutes les 2 heures pour chaque branche (alternance vers Brive et vers Agen) toute la journée.

Train

Le fret ferroviaire de marchandises supprimera des camions sur la route

10 000 poids lourds par jour circulent actuellement sur l’axe Bordeaux-Espagne : les échanges transpyrénéens entre la France et l’Espagne se font en grande partie sur longue distance et par la route. Source de nuisances, de pollution, d’insécurité routière et de blocages en périphérie des zones urbaines, ce mur de camions sature l’autoroute A63 et la nationale 10 au nord de Bordeaux. Les nouvelles lignes à grande vitesse du Grand Sud-Ouest vont libérer des capacités sur des voies existantes pour favoriser le développement du transport de marchandises par le rail.

Le GPSO est un accélérateur pour les toutes les entreprises et l’emploi...

Les lignes à grande vitesse ouvrent de nouvelles voies pour les échanges régionaux, nationaux et européens : avec 5 à 7 millions de voyageurs supplémentaires attendus avec les LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax, dont de nombreux touristes, le GPSO se présente comme un atout indispensable pour le développement économique. Un accès par train à grande vitesse est particulièrement indispensable à l’économie du tourisme, filière primordiale pour le Grand Sud-Ouest.
Le projet amène la liaison Toulouse-Paris à 3h10 au lieu de 4h20 actuellement et crée de nouveaux réseaux entre les villes de Nouvelle-Aquitaine et d’Occitanie. Avec la fin des navettes aériennes prévue par la Loi, ce temps utile est essentiel pour les entreprises du Grand Sud-Ouest, en particulier dans les villes moyennes.

... et pour l’attractivité des territoires.

Une ligne à grande vitesse participe à la dynamique d’attractivité des territoires dans tous les secteurs économiques. Les principaux gains attendus des lignes à grande vitesse profiteront autant aux métropoles de Toulouse et Bordeaux qu’aux villes moyennes. Par exemple, les secteurs d’Agen, de Mont-de-Marsan, de Dax et de Montauban se positionnent comme des pôles intermédiaires dynamiques et facilement accessibles. Un accès plus rapide aux infrastructures est un levier pour l’implantation de nouvelles entreprises et pour l’extension des marchés des entreprises locales et régionales.
Mise en service en 2017, la ligne à grande vitesse Paris-Bordeaux illustre cet effet levier sur le développement économique : démographie dynamique, accélération des projets urbains, arrivées de nouvelles entreprises dans les agglomérations desservies, impact favorable sur les activités économiques.